Le XVIIe siècle

Friday, December 05, 2008










Boileau Nicolas
(1636-1711)

Nicolas Boileau, dit aussi Boileau-Despréaux, le « législateur du Parnasse » (né le 1er novembre 1636 à Paris et mort le 13 mars 1711 à Paris), est un poète, écrivain et critique français.
homme de lettres français , fut le principal théoricien de l'esthétique classiçque. Aussi Poète satirique

Homme de lettres français né à Paris le 1er novembre 1636, mort à Paris le 13 mars 1711, Nicolas Boileau est le fils d’un greffier de la Grand-Chambre du Parlement de Paris.
Boileau est l’avant-dernier d’une famille bourgeoise de seize enfants, son père ayant eu les dix premiers enfants lors d’un précédent mariage. A peine âgé de vingt mois, il perd sa mère et est élévé par son père.

On le destine à l’Église, à onze ans il reçoit des lettres de tonsure, et est pendant huit ans prieur de Saint-Paterne. Rebuté par la théologie, il abandonne cette voix et poursuit ses études à la faculté de droit, d’où il sort avocat en 1656.

L’année suivante, son père meurt, lui léguant un patrimoine qui lui permet d’abandonner la carrière juridique pour se consacrer aux lettres et plus particulièrement à la poésie. Il se lie rapidement avec Furetière , Racine, La Fontaine, Molière, fréquente les libertins spirituels, Ninon de Lenclos et la Champmeslé .

Depuis 1653 en effet, il avait écrit des vers, et grâce à son frère, Gilles Boileau, il fut introduit dans des cercles mondains et distingués, où il put faire ses premières armes en littérature.

Il s’illustre d’abord dans le genre satirique : ses premières Satires (livres de I à VII), composées de 1657 à 1665, sont publiées en 1666. Il y attaque souvent des auteurs, qu’il considère comme ses concurrents. On retiendra notamment cette parodie du Cid le « Chapelain décoiffé » qu’il compose avec son frère, Jean Racine et Antoine Furetière. Cette Satire vise le poète Jean Chapelain [3] dont le grand crime est d’avoir été nommé par Colbert responsable du choix des pensionnés par le roi.

Son frère Gilles écrivain satirique aussi, a été élu académicien dès 1659. Comme lui, Despréaux est hostile aux poètes qui flattent les ministres et les gens en place. Les deux frères se brouillent, au moins provisoirement, quand Gilles accepte une pension de Chapelain.

Les livres de VIII à IX seront publiés en 1668 et, si sa verve lui apporte beaucoup de succès, elle lui apporte aussi beaucoup d’inimitiés.

Boileau admire Molière, il est à ses côtés dans la querelle de L’École des femmes. Ses rapports avec La Fontaine sont des plus éloignés.

L’influence du Grand Arnauld , entraîne Boileau dans une direction nouvelle. Il renonce pour vingt-cinq ans à la satire et se tourne vers les Épîtres morales. Il se détache de ses amis pyrrhoniens et de ses admirateurs de cabaret. Mme de Montespan étend sa protection sur lui et sur Racine devenu son ami. Boileau est présenté à Louis XIV en 1674 qui lui verse une pension de deux mille livres.

Racine et Boileau se retrouvent face à de puissants ennemis lors de la querelle de « Phèdre » en 1677. Pour les protéger Mme de Montespan les fait nommer historiographes du roi.

En 1694, Boileau revient à la satire, toujours misogyne, c’est aux femmes qu’il s’en prend. Il profite surtout des prétextes que lui offre son sujet pour se moquer des Modernes et des Casuistes .

C’est contre la casuistique qu’il mène son dernier combat. Il écrit sa dernière épître et ses deux dernières satires. Elles valent par la chaleur de la conviction et par le courage dont elles témoignent. Seules purent paraître, l’épître XII et la satire XI.

Pendant sept ans, Boileau s’épuise en démarches pour obtenir le droit de publier la satire XII, la plus importante, celle où il s’en prend à l’Équivoque. Le 3 janvier 1711, Louis XIV lui-même, sur le conseil de son confesseur le Père Le Tellier, interdit qu’elle soit imprimée.

Boileau meurt le 13 mars 1711 à Paris, au terme d’une vie consacrée à la défense créative de la tradition littéraire classique française.
( Azadunifr )

Sa vie

Homme de loi:

Nicolas Boileau-Despréaux est d'origine parisienne: son père, qui exerce les fonctions de greffier an Parlement, est un représentant typique de la petite bourgeoisie parlementaire. Après avoir étudié quelque temps la théologie, Boileau s'initie au droit. Peut-être subit-il l'influence parternelle. En fait, il suit une voie empruntée par de nombreux futurs écrivains de l'époque: l'apprentissage de l'argumentation et de l'art oratoire semble alors constituer une bonne initiation à la littérature. En 1656, le voici avocat. Il ne le restera pas longtemps: dès l'année suivante, il abandonne cette profession, après avoir recueilli le solide héritage que lui laisse son père.

Homme de lettres:

Boileau peut alors se consacrer en toute quiétude à la littérature. Il fréquente les grands écrivains de son temps, hante les salons à la mode. Il écrit beaucoup, lit en public ses compositions. Dans un premier temps, il se dispense de les faire publier: ce n'est qu'en 1666 que paraît sa première œuvre, les Satires. Jusqu'en 1684, les publications se succéderont. Les différents livres des Satires, des Épîtres, de l'Art poétique et du Lutrin s'accumuleront. Les jugements portés sur la littérature se préciseront: peu à peu, Boileau apparaîtra comme le grand législateur du classicisme.

Homme de cour:

Dans le même temps, Boileau essaie de se faire une place à la cour. Il y réussit, et gagne bientôt les faveurs du roi: ses efforts pour établir les règles de l'écriture ne vont-ils pas dans le sens de la volonté de Louis XIV de tout régler, de tout normaliser? Dès 1674, Louis XIV lui accorde une pension de deux mille livres. En 1677, il le désigne, au côté de Racine, comme historiographe, fonction qui consistait à élaborer une histoire officielle des événement contemporains. En 1684, il le fait élire à l'Académie française.

Homme de foi:

Après 1684, l'activité littéraire de Boileau se réduit considérablement. Il publie encore quelques Épîtres et quelques Satires. Lors de la querelle des Anciens et des Modernes, il intervient et se pose en ferme défenseur des auteurs de l'Antiquité. Mais son intérêt se tourne désormais vers la religion. Acquis aux idées jansénistes, il s'élève violemment contre le laxisme des jésuites. C'est donc en homme de foi qu'il meurt à Paris à l'âge de soixante-quinze ans.

L’appel de la poésie

Nicolas Boileau-Despréaux (ce dernier patronyme lui vient d’une terre appartenant à sa famille) est élevé par son père, greffier au Parlement. Il étudie la théologie puis le droit, et devient avocat en 1656. Issu d’une longue lignée de juristes, il ne se sent pourtant aucun goût pour la carrière juridique et, en 1657, à la mort de son père, décide de se consacrer pleinement à la poésie. Dès 1653 en effet, il a écrit des vers, et grâce à son frère, Gilles Boileau, critique protégé de Chapelain, il est introduit dans les cercles puristes de l’abbé Cotin ou de Furetière, où il fait ses premières armes en littérature.

Peindre ses pairs à la manière des Anciens

Il s’illustre d'abord dans le genre satirique : ses premières Satires (I à VII), composées de 1657 à 1665, sont publiées en 1666. Il y attaque les gens en vue dans la société de son temps — souvent des auteurs, qu’il considère comme ses concurrents — et s’attire par sa verve à la fois le succès et l’inimitié. Boileau publie en tout douze Satires, entre 1666 et 1705. Le Chapelain décoiffé (1665), parodie du Cid écrite avec Racine et Furetière, s’inscrit également dans cette veine d’inspiration satirique, en prenant pour cible le poète Chapelain, responsable du choix des auteurs pensionnés par le roi.

Sur les pas d’Horace

À partir de 1669, Boileau évolue, sans doute sous l’influence du cercle littéraire de Lamoignon. Il s’écarte de la satire et travaille à la composition d’un Art poétique inspiré d’Horace, qu’il tente, par admiration, d’égaler. Contrairement à une idée répandue, cette œuvre — importante — ne fait pas de Boileau à proprement parler le chef de file et le censeur du classicisme : nettement plus jeune que Corneille, Molière ou La Fontaine et contemporain de Racine, il publie son Art poétique en 1674, un an après la mort de l’auteur du Misanthrope, six ans après la publication du premier recueil des Fables, et à un moment où Racine a déjà écrit la majorité de ses pièces. L’Art poétique n’est donc pas, pour les contemporains, un ouvrage normatif, puisqu’il n’a pu influencer que la création des auteurs du xviiie siècle. Cet ouvrage, le plus célèbre de Boileau, est en revanche une excellente description des principes mis en pratique par les écrivains classiques, même s’il est imparfait et présente de grandes lacunes quant à ses prédécesseurs, qu’il méjuge.

Cet ouvrage comprend également quatre chants d’un poème héroïcomique et un jeu rhétorique, le Lutrin, la traduction d’un traité de rhétorique attribué à Longin, le Traité du sublime, ainsi que le recueil des Épîtres I à IV. Les autres Épîtres seront publiées entre 1677 et 1705. De facture variée, les Épîtres affirment et confirment l’esthétique de Boileau, prompte à traduire, dans un style rigoureux, les préoccupations et les travers de son époque. Trois d’entre elles célèbrent le roi Louis XIV, quatre traitent de la morale, quatre autres de la littérature et de l’esthétique, deux, enfin, sont des apologies personnelles. La dernière Épître, « Sur l’amour de Dieu » (1698), d’inspiration janséniste, attaquant les jésuites en leur reprochant leur casuistique, vaudra à Boileau quelque discrédit auprès de ses pairs.


les Satires (1666-1716):

Une partie importante de l'œuvre de Boileau est d'inspiration satirique. Reprenant la tradition antique qui avait déjà influencé Régnier au début du XVIIe siècle, Boileau s'attaque aux vices et aux ridicules de son temps.

Si son expression manque souvent de poésie, elle possède des qualités indéniables de verve et de violence et joue habilement sur les effets de contraste: Boileau s'amuse, en particulier, à parodier le style épique, en l'appliquant à des sujets prosaïques, selon les procédés de ce qu'on appelle l'héroï-comique.

Cet esprit se développe plus particulièrement dans les Satires: au nombre de douze, elles furent composées de 1665 à 1705 et publiées de 1666 à 1716. En près de quarante ans de rédaction, l'évolution est apparente: de la dénonciation des ridicules des comportements, Boileau passe à une réflexion plus profonde sur l'homme, pour enfin aborder les problèmes religieux.

les Épîtres (1670-1698):

Avec les Épîtres, Boileau, cet inconditionnel des Anciens, reprend la tradition de la lettre littéraire que les auteurs de la Rome antique utilisaient pour livrer leur avis ou leur impression sur les sujets les plus divers. Il y prolonge la tonalité satirique. Souvent violente, comme dans l'Épître II qui dénonce la manie des procès ou dans l'Épître XII qui, à nouveau, s'en prend aux jésuites, la satire est parfois plus légère, plus diffuse, comme dans l'Épître VI qui fait l'éloge du calme de la campagne et déplore l'agitation de la ville.

l'Art poétique (1674):

C'est dans l'Art poétique que figure l'essentiel du message critique de Boileau. La construction de cet ouvrage est rigoureuse et symétrique. Les chants I et IV sont consacrés à des considérations générales: le chant I définit les grandes règles de l'écriture, tandis que le chant IV analyse le comportement de l'écrivain. Ils encadrent les chants II et III qui contiennent des études plus particulières: le chant II se penche sur les formes littéraires mineures, comme l'ode ou le sonnet , et le chant II envisage les grands genres , la tragédie , l'épopée , la comédie .

Boileau et la critique littéraire:

La satire est au centre de l'œuvre de Boileau. Mais il s'est intéressé à un autre domaine, tout aussi important et qui a grandement contribué à sa réputation, celui de la critique littéraire. Il est resté comme le législateur du classicisme. Il n'est pas l'inventeur, loin de là, de la doctrine, mais il a eu le mérite d'en codifier les règles. Dans une grande partie de son œuvre, il se consacre à cette tâche, prodigue ses conseils, dégage les impératifs à respecter. C'est un véritable art d'écrire qu'il propose. C'est le théoricien qui apparaît alors. Mais il se souvient aussi de ses talents de satirique qui éclatent dans la violence des reproches ou dans la dénonciation des fautes de style et de goût.
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Ses oeuvres

Satires

Sur les les inconvénients du séjour dans les grandes villes
Sur l’accord de la rime et de la raison
Le repas ridicule
Sur la déraison humaine
Sur la noblesse
Sur les embarras de paris
Sur le génie de l’auteur pour la satire
Sur l’homme
A son esprit
Sur les femmes
Surl’honneur
Sur l’équivoque

Épitres

Au roi
A l’abbé des Roches
Arnauld
Au roi
A Guilleragues
A l’Amoignon
A Racine
Au roi
o A Seignelay
A ses vers
A son jardinier
A l’abbé Renaudot sur l’amour de Dieu

Ouvres poétiques diverses

Ode sur un bruit qui courut en 1636 que Cromwell et les anglais allaient faire la guerre a la France
Stanges a Molière
Discours au roi
L’art poétique
Le lutrin
Ode sur la prise de Namur
Poésies diverses (odes, fables, chansons, épigrammes)

Oeuvres en prose

Préfaces des éditions de 1666 et 1667, 1674 et 1775, 1683 et 1685, 1694, 1671
Dissertation sur Joconde (attribution contestée)
Discours sur le dialogue des héros de roman
Les héros de roman
Discours sur la satire
Arrêt burlesque
Discours sur les moderne qui font des vers latins
Traduction du traité du sublime de Longin
Remerciement à l’Académie
Discours sur l’ode
Réflexions critiques sur Longin
Lettre a Perrault
Remerciement a M. d’Ericeyra
Discours pour servir d’apologie a la satire

Correspondance

Lettres a Racine,Brossette, etc.

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Bibliographie

1660 Satires Douze - satires composées jusqu'en 1711
1674 Epîtres Douze - épîtres composées jusqu'en 1698
1674 Le Lutrin (Les quatre premiers chants)
1674 Traité du sublime (Traduction de Longin)
1674 L'Art poétique
1683 Le Lutrin (Les deux derniers chants(
1688 Dialogue sur les héros de roman
1694 Réflexions critiques sur Longin (Composées jusqu'en 1710(
1700 Correspondance avec Racine et Brossette
1700 Lettres à Charles Perrault

( Azadunifr )

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